Le printemps est revenu, la nature se réveille, les insectes et les oiseaux font entendre leurs chants et les premiers pollens virevoltent dans l’air. Pour un grand nombre d’entre nous, le printemps s’accompagne de symptômes annonciateurs d’allergies.

Notre système immunitaire s’emballe au contact de l’allergène, provoquant des réactions telles que des démangeaisons, des écoulements nasaux, des yeux qui piquent, des difficultés respiratoires pour les formes les plus légères, mais aussi des crises d’asthme nécessitant parfois une hospitalisation pour les cas les plus sévères.

Une consultation avec un professionnel de santé est nécessaire pour identifier l’allergène en cause. Il pourra proposer la méthode de désensibilisation sous-cutanée qui consiste à injecter des doses croissantes d’allergènes dans l’arrière du bras afin d’induire une tolérance du système immunitaire. Cette médication dure trois ans, à raison d’une fois par semaine pendant trois mois, puis d’une dose par mois pour le reste du traitement.

Celles et ceux qui ne souhaitent pas recevoir de doses d’allergènes, peuvent se tourner vers l’acupucture et la réflexologie qui renforcent les propres défenses de l’organisme sans recours à des médicaments. L’acupucture et la réflexologie ne font pas de désensibilisation mais travaillent sur le flux des énergies qui traversent le corps. S’il a une réaction exagérée face aux pollens, c’est que le flux est déséquilibré et qu’il ne peut lutter seul contre les agressions.

Focus : La saison des allergies commence dès le mois de janvier, avec les pollens des aulnes, bouleaux et noisetiers. Elle se poursuit en avril avec les frênes, puis viennent les graminées de mai à août, et enfin les herbacées qui débutent en été et se poursuivent jusqu’en octobre.